Réaménagement des espaces d’expositions temporaires des ailes
Rohan 1 & 2 – Musée des Arts Décoratifs
Paris 1er • 2018 | 2020
Maîtrise d’Ouvrage : MAD
Maîtrise d’œuvre : Bien Urbain – atelier d’architecture | Studio Adrien Gardère |
Betom Ingénierie | ACL conception lumière
Photographies : Luc Boegly
Surface : 1 280 m² (SU)
Montant des travaux : 2 140 100 € (HT)
Statut : Projet livré
Au cœur du Musée des Arts Décoratifs, les salles d’expositions dédiées principalement à la mode se déploient dans l’aile Rohan du Louvre qui longe le jardin des Tuileries et la rue de Rivoli.
Rénovée dans les années 90, cette partie a fait l’objet de l’ajout d’un étage et d’une condamnation de toutes ses fenêtres, rendant presque impossible la lecture de sa structure architecturale d’origine.
La question du patrimoine, de sa valeur parfois fluctuante, a été ici un sujet central. Le bâtiment est tout d’abord entièrement purgé pour qu’il retrouve ses caractéristiques d’origine. Les murs, sols et plafonds sont laissés bruts, simplement stabilisés par une lasure minérale afin qu’ils ne recrachent plus de poussière.
En cela, le projet est économe : pas de doublage, pas de revêtement, pas de faux-plafond, pas de superflus.
Notre objectif est ensuite de créer une « machine à exposer » permettant aux futurs scénographes de déployer son exposition et de trouver, dans les aménagements permanents, un maximum de liberté.
Entre chaque refend sont installées des vitrines entièrement modulables permettant de changer la physionomie des espaces en un temps éclair : le musée peut tout autant s’ouvrir vers l’extérieur (rue de Rivoli / jardin des Tuileries) que se refermer sur lui-même.
Chacune d’entre elles est raccordée à un réseau d’équipements techniques organisé selon deux axes parallèles qui marquent une frontière entre espace d’exposition et espace de circulation.
Toutes les vitrines fonctionnent de manière autonome et offrent une multitude de combinaisons.
(cliquez sur l’image pour voir le gif animé des vitrines ↓ )
Les deux niveaux du projet ayant pour vocation d’accueillir des expositions différentes, un escalier est dessiné dans une géométrie autonome afin de favoriser une diversité des parcours muséographiques.