Construction de 65 logements en accession libre, maîtrisée & BRS

Zac Petit Nanterre, Nanterre (92)• 2023 

Maîtrise d’Ouvrage : European Homes

Architecte : Bien Urbain – atelier d’architecture 
BET : Amodev | S3 Concept | Cuiller

Surface : 4 600 m² SDP | 4 320 m² SHAB
Montant des travaux : 9 658 000 € (HT)

Statut : Concours

 

Le Petit Nanterre est un quartier emblématique de la mémoire ouvrière de Nanterre qui a fait l’objet, depuis plusieurs années, d’importantes interventions de renouvellement urbain. Il fait cohabiter aujourd’hui des tissus variés par leurs programmes et leurs densités qui en font sa spécificité.

Notre attitude sur le lot 4B a été en premier lieu d’accompagner le mouvement général des bâtiments pris par les lots voisins, d’interagir avec la structuration urbaine forte de l’hôpital CASH en cours de restructuration à l’est et de porter une attention toute particulière sur la relation du futur bâtiment avec les pavillons individuels existants au sud, de l’autre côté de la rue Rosa Park.

 

L’enjeu principal de cette opération réside dans la bonne gestion de la densité du programme et de sa répartition dans l’espace sur une parcelle étirée en longueur offrant un linéaire de plus de cent mètres orienté quasiment nord-sud. Il s’agit de proposer une implantation et une répartition des typologies permettant de bénéficier autant des vues dégagées sur le Jardin Japonais que sur l’urbanité constituée par la future rue Rosa Park et l’ensemble du CASH.

Tirant parti de ce linéaire, le projet propose la mise en place de deux bâtiments scindés par une généreuse césure franche de 8.30m de large qui fabrique une porosité physique et visuelle entre la rue Rosa Park et le Jardin Japonais.

Sur l’ensemble du linéaire, une progressivité des hauteurs est installée en adaptant les masses bâties élevées du R+2 à l’ouest au R+5 + attiques à l’est. De nombreux reculs, sculptant la forme dès le R+3, sont également présents afin de ménager un rapport mesuré vis-à-vis des maisons individuelles située en face notamment.

Dès le R+3, des retraits successifs animent la volumétrie générale et créés des effets d’attiques qui assurent la couture progressive entre la faible densité du tissu pavillonnaire et celle, plus forte, de l’opération Nanterre Partagé.

Dans les niveaux bas, spécifiquement à rez-de-chaussée sur la rue, et afin de développer un caractère urbain à l’ensemble, la mise en œuvre d’un socle tramé en béton.

Des façades courantes, formant le corps du bâtiment, basées sur des volumes blancs, traités en enduit à la chaux gratté. Les nez dalles, les linteaux et les allèges sont marqués différemment par l’emploi du même enduit mais lisse.

Des attiques, traités comme des maisons sur les toits animent les niveaux supérieurs et sont traitées en enduit à la chaux gratté d’une teinte similaire à celle du socle.

↑UP